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16 avril 2007

Louis Villecourt, un patriote estonien oublié

Une place particulière dans l’histoire des relations culturelles franco-estoniennes a été occupée entre les deux guerres par un Français du nom de Louis Villecourt.

Si ses contacts avec l’Estonie ont été interrompus précocement par la mort, il n’en a pas moins joué un rôle aussi important, sinon plus, que les autres Français établis en Estonie à cette époque. En témoigne notamment le fait que, malgré la brièveté de son séjour en Estonie, une notice lui a été consacrée dans le Dictionnaire biographique estonien. Le nom de Louis Villecourt, relativement connu en Estonie à l’époque, a été quelque peu oublié par la suite. L’objectif du présent article est de remettre en lumière sa contribution majeure au rapprochement de la France et de l’Estonie. En dépit des lacunes des sources disponibles, nous nous efforcerons de montrer la diversité et l’ampleur de ses activités, en nous intéressant également à sa vie et à sa personnalité.

Le juriste

Louis Claude Étienne Villecourt est né le 7 juillet 1897 à Paray-le-Monial (Saône et Loire). Après son baccalauréat, en 1914, il entame des études de droit, contrairement à ses frères qui choisissent la carrière d’officier de marine. Sa tentative pour s’engager, pour la durée de la guerre, dans l’armée échoue à cause d’une malformation cardiaque. Tout en poursuivant ses études, il commence à travailler au service juridique de la Banque de France (1915-1922). En 1918, il se lance dans la rédaction de sa thèse de doctorat. Il passe en 1919 et 1920 ses deux examens de doctorat et amorce pour sa thèse une théorie générale de « la reconnaissance dans le droit international ». Mais son importante charge de travail l’empêche d’achever ses recherches (bien que 300 pages soient déjà écrites). Il éprouve à cette époque un intérêt croissant pour les questions concernant la législation estonienne. Il soutient en 1925, une thèse sur la protection des minorités dans les pays baltiques. Le choix de ce nouveau sujet s’explique par la volonté d’obtenir rapidement le doctorat, ainsi que par l’évolution de sa carrière, qui l’a conduit à s’occuper de la question des minorités en Estonie et à prendre part aux activités de la Société des Nations.

Premiers contacts avec l’Estonie

Il est difficile de dire avec précision comment Louis Villecourt a été amené à s’intéresser à l’Estonie. Était-ce en raison de son sujet de recherche ou du fait de ses liens avec l’éminent professeur de droit Albert de la Pradelle, dont il fut le secrétaire pendant deux ans et demi et qui était un ami de l’ambassadeur d’Estonie, Kaarel Robert Pusta ? Les deux facteurs ont manifestement joué un rôle. Dès 1921, Villecourt commence à contribuer aux activités de l’ambassade d’Estonie, qui l’embauche officiellement en 1923. Il participe ensuite, comme secrétaire de la délégation estonienne, à plusieurs conférences internationales et aux réunions de la Société des Nations. En 1924, Pusta ayant été nommé ministre des Affaires étrangères, Villecourt le suit à Tallinn en tant que secrétaire. Sur son conseil, il apprend alors la langue du pays, avec l’aide d’une jeune Estonienne, Meeta Janno, qu’il épousera et qui lui donnera trois fils : Yves (né en 1926), André (1928-1989) et Louis (1931).

Au milieu des années vingt, la situation financière de Villecourt, revenu à Paris avec Pusta, se détériore. En effet, des coupes budgétaires conduisent le ministère des Affaires étrangères à supprimer le poste de secrétaire-traducteur de l’ambassade d’Estonie.

Villecourt, qui travaille à l’ambassade depuis plus de trois ans, est licencié ainsi que la dactylo, Mme Raymonde Fontaine. Pusta proteste pendant plus d’un an (1927-1928) contre la suppression de ces deux postes, mais sans résultat. Il continue néanmoins à faire travailler Villecourt, en lui versant de sa poche un salaire équivalant au tiers du précédent, ce qui ne suffit évidemment pas pour vivre. Villecourt doit donc prendre une décision concernant sa carrière ultérieure. Pusta a alors des raisons d’être inquiet : l’initiative et les connaissances de Villecourt pourront-elles ou non continuer à servir l’Estonie ?

Premiers travaux sur l’Estonie

Dès 1924, Villecourt a commencé à publier dans la presse française des articles juridiques en rapport avec l’Estonie. Il s’intéresse notamment aux sources du droit estonien, à la loi sur la citoyenneté et à l’évolution de la législation. Il entreprend également de constituer un recueil de documents relatifs à l’indépendance de l’Estonie. Ce projet lui a été inspiré par Albert de la Pradelle, dont la maison d’édition a même obtenu d’Estonie une avance de 10 000 francs. En 1930, le recueil de documents sera prêt, mais les commentaires resteront inachevés et l’ouvrage ne sera pas publié.

Le linguiste

Dans la deuxième moitié des années vingt, Villecourt s’intéresse de façon croissante à la linguistique. En plus de l’estonien, il apprend le finnois et semble être tenté par une carrière de linguiste. Le professeur Eisenmann lui conseille de choisir un couple de langues ? estonien et finnois ou letton et lituanien ? et d’aller les pratiquer pendant quelques années à l’université de Tartu ou de Riga, après quoi il pourrait obtenir un poste à Paris dans ce domaine. L’ambassade de Lettonie se montre très intéressée par Villecourt, mais celui-ci, sur le conseil de Pusta, ne donne pas de réponse ferme aux propositions lettones. Il fixe comme condition de sa venue en Estonie l’obtention d’un poste d’enseignant à l’université de Tartu. Selon la presse estonienne, il souhaite enseigner quelques années à Tartu, pour se porter ensuite candidat à une chaire de culture estonienne et finnoise qui doit être créée à la Sorbonne.

Villecourt se lance à cette époque dans de vastes travaux linguistique : il commence à compiler des dictionnaires français-estonien et estonien-français et à rédiger une grammaire comparative du finnois et de l’estonien. Ces travaux constituent un prolongement logique de son intérêt pour l’Estonie, mais on peut sans doute y voir aussi l’influence d’autres personnes (Paul Boyer, le professeur Eisenmann, et surtout son épouse). Il est permis de penser que le juriste Villecourt aurait pu devenir un linguiste éminent.

Villecourt à l’université de Tartu

À l’automne 1927, grâce aux efforts de Pusta et du professeur Ants Piip, Villecourt obtient une charge de cours en droit commercial international à l’université de Tartu. L’intérêt de Piip et des autres professeurs de droit pour Villecourt n’est pas surprenant ; en effet, la faculté de droit était, après la faculté de médecine, le principal foyer de francophilie au sein de l’université. Parmi les membres de l’Institut scientifique français de Tartu, les juristes représentaient jusqu’à 24 % (1932) et Ants Piip devint peu de temps après président de l’Institut. Villecourt trouva donc en arrivant un milieu favorable, dont il contribua à renforcer les orientations francophiles. Il fut en effet le premier Français à apprendre l’estonien et à donner des cours dans cette langue. Sa connaissance de l’estonien lui permettait évidemment d’avoir un meilleur contact avec les étudiants, et c’est l’une des raisons qui expliquent la popularité de ses cours. Un autre français, Lucien Rudrauf, qui enseignait à l’université depuis cinq ans, faisait encore ses cours en allemand ou en français.

En 1927-1928, Villecourt enseigne le droit commercial international comparé, à raison de trois heures par semaines, et dirige des travaux pratiques en droit international (une, puis deux heures hebdomadaires). Au printemps 1928, il donne également un cours optionnel sur « les efforts actuels d’unification juridique ». Lors des deux années universitaires suivantes, il enseigne le droit commercial estonien et international (quatre heures de cours et deux heures de travaux pratiques par semaine)

Le rôle de Villecourt dans la formation des juristes estoniens ne se limita pas à ses cours à l’université. Il publia en Estonie un article sur « les tribunaux d’arbitrage en matière commerciale » et prépara pour la publication ses cours sur le droit commercial international.

La diffusion de la culture française

La contribution de Villecourt à la diffusion de la culture française en Estonie est assez méconnue. Sa principale réussite est incontestablement la composition du premier dictionnaire français-estonien. On sait également que, le 7 novembre 1928, il prononça une conférence sur « Paris, coeur de la France », dans le cadre d’une soirée cinématographique organisée par l’Institut scientifique français et l’ambassade de France. Prononça-t-il d’autres conférences de ce type ? Pusta, dans ses mémoires, affirme que Villecourt a donné des conférences en estonien à l’Institut scientifique français et qu’il participait aux activités de cette association. L’hommage que celle-ci lui a rendu après sa mort confirme qu’il était bien étroitement lié à l’Institut, où il était connu et hautement apprécié. La nature exacte de ses activités à l’Institut reste toutefois voilée par l’absence d’archives et d’informations. Les activités de Villecourt ne se limitèrent pas à Tartu. En 1929, il enseigna quelque temps le français et l’histoire de France au lycée français de Tallinn.

Le dictionnaire français-estonien

Pour faciliter l’apprentissage du français et contribuer à la diffusion de la pensée française en Estonie, Villecourt composa un dictionnaire français-estonien, accompagné d’un bref aperçu de la grammaire française. Il se lança dans ce travail en 1926, car il avait rencontré personnellement des difficultés dues à l’absence de dictionnaire. Le manuscrit fut très vite achevé (dès 1928, il était prêt pour l’impression), mais la publication ne put se faire que beaucoup plus tard. Les négociations engagées à cet effet avec la Société de littérature estonienne progressèrent difficilement et, au bout du compte, Villecourt dut faire lui-même une grande partie des démarches. Dans une lettre adressée le 6 février 1930 à la Société de littérature estonienne, il se plaignait en ces termes : « La publication du dictionnaire m’a déjà coûté tant d’efforts et d’argent ? » Malgré les difficultés, le dictionnaire parut en 1930. Il s’agit du seul ouvrage de Villecourt à avoir été publié de son vivant. Il fut diffusé en Estonie et en France. Le ministère français de l’Instruction publique en commanda 50 exemplaires et le dictionnaire fut envoyé à l’ambassade d’Estonie ainsi qu’à de nombreux Français.

Le faible tirage (1500 exemplaires) et l’intérêt croissant pour la langue et la culture françaises rendirent bientôt nécessaire une nouvelle édition. Meeta Villecourt corrigea et compléta le dictionnaire et parvint en 1938 à s’entendre avec la Société de littérature estonienne pour réaliser une nouvelle édition. La même année, l’aperçu grammatical fut publié sous la forme d’une brochure séparée. Mais la nouvelle édition du dictionnaire ne vit pas le jour, probablement en raison de la Seconde guerre mondiale et de la fin de la république d’Estonie. Le dictionnaire de Villecourt resta donc l’unique dictionnaire français-estonien jusqu’à la parution de celui de Kallista Kann en 1959, soit près de trente ans plus tard !

Villecourt journaliste

Les compétences de Villecourt en matière de droit international et sa connaissance des pays baltiques lui furent très utiles dans ses activités de journaliste. À la fin des années vingt, il commença à collaborer au journal catholique La Croix. Sous le pseudonyme de Gallicus, il y publia régulièrement des articles et des chroniques. Son érudition en matière juridique et politique est démontrée par le vaste éventail des thèmes qu’il aborda : « La politique économique des Soviets », « Les troubles de Galicie orientale », « Au lendemain des élections allemandes », « L’Union européenne en formation », etc. La rédaction de La Croix appréciait hautement les contributions de Villecourt : « Nos lecteurs ont pu apprécier le sérieux de ses aperçus, l’étendue de ses informations, l’intérêt et le caractère personnel de ses conclusions. Ils ne devineront jamais, s’ils ne l’ont pas approché, à quel point il poussait dans ses études le souci de la probité intellectuelle. » (La Croix, 23 décembre 1930).

D’après Pusta, en plus de sa collaboration à La Croix, Villecourt rédigeait au ministère des Affaires étrangères une revue de la presse finlandaise et estonienne.

L’université de Tartu

À l’été 1930, Villecourt rédigea un ouvrage intitulé L’université de Tartu. Il en acheva le manuscrit dès l’automne. Mais sa mort en empêcha la publication immédiate. Ce n’est qu’à l’approche du tricentenaire de l’université, en 1932, que l’on reprit conscience de la nécessité d’une présentation générale de l’université en français. Le manuscrit fut confié pour révision au professeur d’histoire Peeter Tarvel, qui en compléta les données. Lucien Rudrauf assura quant à lui la correction typographique.

Bien que d’autres écrits fussent consacrés en France à l’université de Tartu (notamment par Henri de Montfort et le comte Begouen, docteur honoris causa de cette même université), l’ouvrage de Villecourt fut le premier et unique livre en français sur ce sujet.

L’Estonie

L’un des principaux problèmes de la propagande estonienne en France, dans les années vingt, était l’absence d’ouvrage de présentation de l’Estonie. L’ambassade devait utiliser, faute de mieux, divers documents superficiels et vieillis : brochures, numéros de revues, livres en langues étrangères. Le besoin se faisait donc sentir d’un ouvrage en français sur l’Estonie qui soit à la fois à jour et suffisamment approfondi. Villecourt aurait souhaité publier L’Estonie pour le dixième anniversaire de la reconnaissance de jure de l’Estonie, c’est à dire en 1931, mais à sa mort le manuscrit n’était pas complètement achevé : il manquait encore les données statistiques. Les amis de Villecourt rassemblèrent les papiers qu’il avait laissés et s’attachèrent à préparer le manuscrit pour la publication. Ce fut l’un des plus beaux exemples de coopération franco-estonienne : y contribuèrent aussi bien des Français (Antoine Martel, Louis de Balasy, Lucien Rudrauf) que des Estoniens (Pusta, Georg Meri, Ernst Ein, etc.). La préface fut rédigée par l’ancien président de la République Alexandre Millerand. Le livre de Villecourt fut, de 1932 à 1936, la principale source d’informations en français sur l’Estonie. La parution des ouvrages d’Henri de Chambon (La république d’Estonie, 1936) et de Jean Cathala (Portrait de l’Estonie, 1937) ne réduisit en rien sa valeur historique. Dans ses mémoires, Pusta estimait qu’il s’agissait de « l’un des premiers et des meilleurs ouvrages sur l’Estonie écrits par un Français ». Il l’offrit au président Lebrun, avec un exemplaire de Kalevipoeg.

Un authentique patriote estonien

Grâce à ses activités et à sa personnalité, Villecourt devint une sorte de symbole du rapprochement franco-estonien. Sa singularité réside peut-être dans son « patriotisme estonien », les autres Français d’Estonie apparaissant quant à eux avant tout comme des patriotes français. Le dernier secrétaire de l’Institut scientifique français, Voldemar Vaga (1899-1999), qui connaissait bien les Français d’Estonie, caractérisait Villecourt, et lui seul, comme un « authentique patriote estonien » (entretien du 15 mars 1996). Le secret du succès de Villecourt réside peut-être dans le fait qu’il est devenu un ami de l’Estonie de sa propre initiative. Villecourt semble avoir éprouvé un attachement particulier pour la jeunesse estonienne. L’un des objectifs de son dictionnaire n’était-il pas de répondre aux besoins des jeunes Estoniens ? Pusta le confirme : « Louis Villecourt s’enthousiasmait pour chacun de nos progrès, et s’inquiétait parfois plus que nous pour la jeunesse estonienne, dont il cherchait l’âme et à qui il aurait voulu transmettre sa grande volonté de travail et son amour. » (Postimees, 28 décembre 1930).

La personnalité sympathique de Villecourt contribua à lui donner une dimension légendaire. Contrairement aux autres Français d’Estonie, qui ont fait l’objet d’appréciations contradictoires, Villecourt n’a laissé que des souvenirs positifs. On le jugeait « en tant qu’homme, extraordinairement travailleur, précis et scrupuleux, et en tant que collègue, réservé, fidèle et sympathique. » (Postimees, 28 décembre 1930).

Le coeur fragile de Villecourt n’a pas résisté à sa lourde charge de travail, et ses projets ambitieux ont été interrompus par sa mort inattendue, le 19 décembre 1930 à Paris. Bien que la plupart de ses ouvrages inachevés aient pu finalement être publiés, sa mort a privé la France et l’Estonie de l’un des principaux acteurs de leur rapprochement. On ne peut que conjecturer ce qu’aurait pu réaliser, dans les années trente et au-delà, ce patriote estonien passionné.

L’importance de Villecourt

Villecourt restera dans l’histoire des relations culturelles franco-estoniennes comme un pionnier à plusieurs égards. Il fut le premier Français en Estonie à apprendre l’estonien et à donner des cours dans cette langue, l’auteur du premier dictionnaire français-estonien et des premiers ouvrages conséquents présentant au public français l’Estonie et l’université de Tartu. Il posa ainsi des bases à partir desquelles d’autres poursuivirent l’oeuvre de rapprochement entre les deux pays. Il fut enfin le premier, du moins parmi les Français « connus », à épouser une Estonienne. Deux autres, Yvon Lasseron et Léon Vaganay, devaient suivre plus tard son exemple.

Compte tenu de la brièveté de son existence, la diversité de ses activités doit être particulièrement soulignée. Son mérite essentiel a été de faire connaître l’Estonie en France, mais il a aussi contribué à l’enseignement du français et à la diffusion de la pensée et de la culture françaises en Estonie, ainsi qu’à la formation des juristes estoniens. L’oeuvre de sa vie a été le rapprochement culturel de ses deux patries.

La famille de Villecourt

Après la mort de Villecourt, sa veuve retourna s’installer en Estonie en 1931. Revenue en France en 1935 pour la scolarité des enfants, la famille ne perdit pas totalement le contact avec l’Estonie. Avant l’occupation soviétique, elle y passa deux étés (1936 et 1938). Meeta Villecourt parvint même à s’y rendre plus tard, en 1970 et 1979.

Après avoir travaillé de 1944 à 1969 à la Bibliothèque du journal Le Monde, Meeta Villecourt mourut en 1990, âgée de 84 ans. Son fils Yves a été ingénieur des travaux publics dans l’Est et le Sud de la France. André, juriste de formation, a appris le finnois et travaillé à la tête de la direction de la compagnie Finnair à Paris. Le cadet, Louis, s’est occupé de questions relatives à la politique de recherche scientifique et technique (auprès du gouvernement français, puis à l’OCDE et enfin pendant vingt ans auprès de la CEE). Yves et Louis sont retournés en Estonie en 1994 et 1999.

Ouvrages et principaux articles de Louis Villecourt

  • La protection des minorités dans les pays baltiques et la Société des Nations (Thèse pour le doctorat ès sciences politiques et économiques), Bordeaux, 1925.
  • L’université de Tartu 1919-1932, Paris, 1932.
  • L’Estonie, Paris, 1932.
  • Dictionnaire français-estonien, Tartu, 1930.
  • Lühike prantsuse keele grammatika, Tartu, 1938.
  • « Vahekohus kaubanduslikul alal », Õigus, n° 2, 1929, pp. 41-47.
  • « Esthonie : notice sur le mouvement législatif de 1918 à 1924 », Annuaire de législation étrangère, XXII, 1924, Paris, 1925, pp. 92-95.
  • « La nationalité esthonienne », Revue de droit international privé, 22 (1927), n° 3. ¦

Asko Varik

Article trouvé le 9 juin 2006 sur le site Internet http://www.france-estonie.org/article.php3?id_article=12 par Benoît VILLECOURT ; petit neveu de Louis VILLECOURT.

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