Comme indiqué précédemment, Marcelin VILLECOURT est le plus ancien ancêtre dont je sois certain. Le 23 octobre 1743, il épousa à Colombier-en-Brionnais Claudine REVILLET. Les parents des époux ne sont pas indiqués sur l’acte de mariage, et l’éventuel contrat de mariage n’a pas été retrouvé.

Néanmoins, il pourrait s’agir là d’un remariage pour Marcelin. En effet, j’ai trouvé dans les registres paroissiaux de Colombier-en-Brionnais un acte de mariage entre Marcelin VILLECOURT et Antoinette SARRAZIN en date du 12 février 1726. S’il s’agit bien du premier mariage de Marcelin, nous pourrions remonter d’une génération supplémentaire, car, par recoupement entres différents actes, il est prouvé que ses parents étaient Denis VILLECOURT et Benoite ALLOIN.

Marcelin et Claudine eurent 5 enfants, tous nés à Colombier :

  1. Catherine, née en 1744,

  2. Claudine, née en 1745,

  3. Benoit Marie, né en 1747. Il est à l’origine des VILLECOURT de Montmelard et est l’ancêtre de mon grand-père,

  4. Marie Claude, née en 1751 (indiquée comme fils sur l’acte de baptême, mais il s’agit sans doute bien d’une fille)

  5. Claude François, jumeau de la précédente. Il est à l’origine de la première branche des VILLECOURT de Vareilles, dont descendent Marc VILLECOURT, Josette ORSAUD née DUVERNOY et Hélène MONDANGE née DUFY.

Marcelin mourut âgé d’environ 50 ans le 4 avril 1760 à Colombier.

Pour aller plus loin...

Pour confirmer que les deux Marcelin VILLECOURT de Colombier-en-Brionnais sont bien une unique personne, il faudrait retrouver le contrat de mariage de Marcelin et Claudine REVILLET. Il a sans doute été établi par un notaire de Gibles, mais ses archives n’ont apparemment pas été déposées aux archives de Saône-et-Loire. Pour le moment, personne n’en a la moindre trace. La consultation des registres de contrôle des actes[1] ou des Insinuations[2] permettrait peut-être de trouver quelques informations.

Puisqu’il semble difficile de remonter l’arbre, c’est donc vers la descendance de Marcelin et Claudine qu’il serait intéressant de se tourner.

Sur les 5 enfants de Marcelin et Claudine, seuls les 2 garçons ont une descendance partiellement connue. Des 3 filles, il n’y a aucune trace à Colombier après leur baptême.

Au décès de Marcelin, ses enfants étaient mineurs. Il y eut sans doute un inventaire après décès et la nomination d’un tuteur. Les actes notariés correspondants pourraient permettre d’en apprendre davantage, mais il est probable qu’ils aient été passés devant le même notaire que pour le contrat de mariage, et ils risquent donc d’être difficiles à trouver.

Claudine s’étant remariée en 1763, elle suivit son nouvel époux à Gibles où elle mourut quelques mois après. Ses enfants l’avaient sans doute accompagnée, et il est possible que ses filles s’y soient établies par la suite. Il faudrait peut-être également chercher dans les registres de Saint-Germain-en-Brionnais (anciennement Saint-Germain-des-Bois) où vivait Claude François VILLECOURT dans les années qui précédèrent et suivirent son mariage avec Antoinette BAJARD (11 janvier 1774 à Saint-Julien-de-Civry). Ses sœurs vivaient peut-être avec lui.

Concernant Claude François, c’est à Saint-Germain-en-Brionnais puis à Vareilles qu’il exerça son métier de tailleur d’habits. C’est dans les registres de ces deux communes qu’il faudrait chercher les informations manquantes sur sa nombreuse descendance.

@ bientôt

Benoît


[1] Sous l’Ancien régime, le Contrôle des actes taxait, sous délai de quinze jours, l’enregistrement des actes notariés, d’où des registres, tenus par ordre chronologique et par bureaux géographiques.

[2] Les Insinuations étaient des formalités destinées à assurer la publicité des actes et pouvaient être accomplies sous des délais plus longs (parfois de 4 à 6 mois).